mercredi 28 octobre 2009

Salus populi suprema lex


« Salus populi suprema lex, cet adage aucune collectivité ne peut le renier sans courir à sa perte. Pour elle il s'agit de vaincre l'ennemi, non pas de s'interroger avec scrupules sur les moyens employés, et d'autre part de vivre dans la plus grande prospérité sans toujours regarder au prix. La politique est dure, parfois impitoyable au regard des exigences de la pureté morale. Une collectivité a besoin de bonne conscience. Celle-ci peut être irritante aux autres, à ses voisins et à ses ennemis, encore qu'il faille soi-même avoir bonne conscience pour en faire le reproche aux autres. Dès qu'une unité politique est ravagée par le complexe de culpabilité, elle perd tout dynamisme politique, elle doute d'elle-même et ou bien elle se jette dans les bras de celui – fût-ce un aventurier – qui a su réveiller son besoin de bonne conscience ou bien elle est prête à tomber sous la dépendance de l'étranger qui ne s'embarrasse point de scrupules. La conscience collective d'une faute signifie politiquement un échec, car la culpabilité apparaît comme un aveu de faiblesse, d'impuissance. »
Julien Freund, L'Essence du politique, Dalloz, p. 673.

jeudi 1 octobre 2009

Quand les médias nous disent que le ciel est vert


Depuis quelque temps déjà, je suis souvent estomaqué par la violence qu’ont les médias français[1] envers ceux qui doutent de la version officielle du 11 septembre. Évidemment, ce sujet pourrait être épineux pour les Américains (et ça se comprendrait déjà mieux), mais depuis peu les médias français en font beaucoup plus que nos voisins du sud et attaquent systématiquement, et avec toute la mauvaise fois dont ils sont capable, les gens qui doutent de la version officielle et qui ne sont, soit dit en passant, pas tous si détestables que ça (Jean-Marie Bigard entre autres). J'ai particulièrement été surpris d'entendre traiter ceux qui doutent de la version officielle de négationnisme ! Des nazies en gros !? Encore une preuve qu’on peut maintenant traiter n’importe qui de nazie… Mais heureusement, les personnes qui questionnent le 11 septembre et ceux qui questionnent la shoah n'ont pas toujours les mêmes objectifs et d’ailleurs le seul fait de questionner l'histoire officielle (en règle général) n'est en aucuns cas une preuve de machiavélisme, sinon la science n'aurait pas autant avancé depuis la bible.
Mais bref, je n'ai aucunes envies dans ce petit texte de jouer à l'érudit du 11 septembre, mais je dois quand même soulever un point qui me semble particulièrement criant quand des journaleux à la con accusent de « conspirationisme » les gens comme vous et moi dans le but de nous diaboliser. Si c'est absurde de dire que le 11 septembre aurait pu être orchestré de par l'intérieur du pays, malgré tous les avantages que cela a pu apporter à certains et que l'on oublie que les Américains sont (juste comme ça) les grands champions des complots dans le monde, alors pourquoi parle-t-on d’un complot d'Al-Qaida ? Vous savez, ce groupe de petits bons hommes dans les montagnes avec des fusils kalachnikov et un peu de dynamite. Vous savez, ces gens qui se font botter le cul par tout le monde, qui élèvent des chèvres et n’ont rien à manger ? Même si certains sont peut-être très intelligents, sont-ils capables de passer outre toutes les sécurités américaines (le supposé pays le plus fort du monde) et assez cons pour croire que cela leur apportera autre chose que l'annihilation totale ? Non sérieux, on nage en pleine fiction. Comment peut-on en être rendu là ? Se faire traiter de complotiste et de négationniste, uniquement parce que l'on questionne un complot officiel incohérent, revient au délire total. Cette situation ne peut à terme qu’alimenter la suspicion du peuple.

Même si je n'ai pas d'expertises, ni une grande connaissance des donnés concernant le 11 septembre, je sais très bien (par simple bon sens) qu’il y a là anguille sous roches et on ne viendra surtout pas me traiter de débile parce que je ne crois pas que les p'tits Afghans des montagnes sont capables d'organiser des complots aussi monumentaux que celui du 11 septembre et de les réussir avec autant de perfections. Si je me trompe, alors je veux bien me faire terroriste et peut-être vais-je pouvoir botter le cul aux Ricains, moi-même et cela juste avec mon coupe-ongles et un turban !!!     

Benedikt arden